Une instruction adressée aux préfets leur demande d’accélérer le déploiement des dispositifs de vidéoprotection notamment sur les sites exposés à la menace terroriste.
Le ministre de l’Intérieur et Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, demandent aux préfets de se mobiliser personnellement pour accélérer la couverture du territoire en dispositifs de vidéoprotection. Dans leur communiqué, ils soulignent que « dans un contexte de menace terroriste élevée, tous les moyens disponibles doivent être pleinement exploités pour renforcer la sécurité des lieux considérés comme exposés au risque terroriste. Il appartiendra aux préfets d’apprécier les lieux concernés en fonction du contexte local et dans un dialogue constructif avec les collectivités. Pour accélérer la mise en place de ces dispositifs, les préfets sont invités à engager un dialogue exigeant avec les collectivités territoriales concernées, qui sont responsables de la mise en œuvre des projets, avec le soutien de l’État, notamment sur le plan financier.
UN OUTIL ESSENTIEL POUR LA SÉCURITÉ DES LIEUX SENSIBLES
Les sites sensibles où la sécurité doit être renforcée au plus vite : les écoles, les lieux de culte et de rassemblement…
La secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville précise : « La sécurité de nos concitoyens est une préoccupation centrale du gouvernement. Dans un contexte de menace terroriste élevée, il est impératif que nous renforcions les mesures de prévention et de protection. La vidéoprotection est un outil essentiel pour renforcer la sécurité de lieux sensibles tels que les écoles, les lieux de culte, et de rassemblement. J’appelle les collectivités locales à accélérer la mise en place de ces dispositifs. L’État sera pleinement à leurs côtés. »
De son côté, et alors que la France est de nouveau placée en alerte « urgence attentat », le ministère de l’Intérieur rappelle que la vidéoprotection permet de dissuader de commettre des délits ou crimes, offre un outil performant aux forces de sécurité intérieure pour mieux intervenir et permet à la justice d’avoir des preuves matérielles lorsque des délits ou crimes sont commis.
Avant d’insister sur le fait que dans un contexte de menace terroriste élevée, tous les moyens disponibles doivent être pleinement exploités pour renforcer la sécurité des lieux considérés comme exposés au risque terroriste.
Enfin, conclut le communiqué, le ministre invite les préfets à engager un dialogue exigeant avec les collectivités territoriales concernées, qui sont responsables de la mise en œuvre des projets, avec le soutien de l’État, notamment sur le plan financier.
Source : Protection Sécurité Magazine nov-déc 2023