Alors que les JO 2024 vont nécessiter l’emploi de 30 000 agents de sécurité supplémentaires, les Groupement des entreprises de sécurité (GES) publie un guide pour sensibiliser à cette filière les demandeurs d’emploi de la région Île-de-France.
À l’approche des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024, le secteur de la sécurité privée peine à recruter des agents. Pour sensibiliser les Franciliens à ce métier, le Groupement des entreprises de sécurité (GES) vient de publier un guide. Ciblant les personnes en insertion vers les métiers de la sécurité, ce document dévoile les grandes étapes nécessaires à l’obtention d’un diplôme agent de prévention et de sécurité (APS). Avec notamment une liste des parcours de formation mis en place par des structures d’insertion par l’activité économique (SIAE).
De nombreuses opportunités d’emploi
Il faut dire que le secteur de la sécurité privée fait face à une pénurie de main d’œuvre depuis 2021. La filière déplore un déficit de 10 000 à 15 000 agents. Et ce, alors que 500 000 Franciliens sont considérés comme très éloignés de l’emploi. Qui plus est, cette problématique devrait se creuser encore davantage à l’approche des JOP de Paris en 2024. Des événements qui vont nécessiter l’embauche de 22 000 à 30 000 agents supplémentaires.
Le rôle crucial des SIAE
Pour le GES, il s’agit avant tout de faciliter l’accès à l’emploi des Franciliens. Un rôle dont se chargent les structures d’insertion par l’activité économique (SIAE). Ces dernières opèrent sur plusieurs niveaux : elles offrent des opportunités d’emploi aux personnes en situation d’exclusion et financent des formations qualifiantes à travers le Programme régional de formation vers l’emploi (PRFE).
Des outils de sensibilisation
Face à ces enjeux, le guide du GES a pour but de sensibiliser les demandeurs d’emploi et d’apporter les outils nécessaires aux SIAE. Pour cela, il apporte des éclairages sur la diversité des métiers de la sécurité et les différentes étapes pour y accéder. Il cite également des exemples de parcours d’insertion pour inspirer les structures sociales.
Un emploi stable
Parmi les grands thèmes abordés, le document dévoile notamment les opportunités pour les salariés en insertion de se tourner vers la filière. Parmi les avantages, notons la possibilité de décrocher un métier stable : 83 % des salariés du secteur occupent un emploi à temps plein, dont plus de 90 % en CDI. Et c’est sans compter les perspectives d’évolution dans un secteur dynamique. A cet égard, les données de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) prévoient une croissance annuelle de 3 % du secteur à l’horizon 2025.
Source : InfoProtection Ségolène Kahn